Le bureau s'habille 2

Pour l'avant, c'est un peu plus compliqué. Nous vissons des bois sur les lattes du toit qui vont porter les planches inférieures à l'horizontale. Elles sont biseautées aux extrémités (des longueurs) pour faciliter l'assemblage.

On referme à la verticale avec des planches jointes par du comprimante. Elles dépassent de quelques centimètres au-dessus des ondes. Cela forme un bord qui servira pour le futur toit végétalisé. Les planches du dessous sont biseautées sur la longueur comme celles des côtés pour l'écoulement des eaux.

Le bardage n'étant pas lisse, il y a parfois un écart important avec la planche inférieure. On ajoute donc une baguette d'angle pour faire le joint.

Pour étanchéifier sur le dessus, on applique une bande adhésive qui suit les ondes des plaques d'éternite. La chaleur du séchoir améliore l'adhérence.

Pour l'arrière, on ne sait pas encore comment on va faire, car le débord de toit est trop court...

Le bureau s'habille...

En attendant que le béton sèche, on en profite pour fignoler encore le bureau (c'est jamais fini...). Nous nous attaquons donc à l'habillage du haut qui permet de cacher la structure du toit et, surtout, de fermer l'accès aux rongeurs. Mais pour faciliter l'entretien du bardage, nous ne voulons pas fixer l'habillage dessus.

On commence donc par visser des grilles anti-rongeurs dans les creux du bardage.

Pour les côtés du bureau, c'est simple. Les lattes du toit sont coupées au ras du bardage.

Nous positionnons les planches contre le bardage et les plaques d'éternite puis les vissons sur le bout des lattes. Pour faire le joint avec les plaques, nous avons mis du compribande sur le dessus des planches. Nous avons aussi biseauté le bas sur toute la longueur pour faciliter l'écoulement de l'eau (comme le bardage).

Suite au prochain épisode...

Relâchement des fondations après 1 mois d'emprisonnement

Après une journée de séchage, on peut démouler le gâteau. Fais péter le Champomy !

Tadaaaa...

Et voici le millefeuille !...

...avec le bouchon pour le passage de la canalisation.

Dernière ligne droite...

Nous lançons les dernières bétonnières (sans aucun regret) pour la couche de finition du soubassement. Après avoir posé le béton à hauteur du coffrage, on tapote avec la pelle pour faire vibrer (comme d'habitude). Puis on lisse avec une taloche de fortune en s'appuyant sur les dalles et les planches de coffrage... facile, quoi !

On tient le bon bout !...

... le bout du soubassement. Il faut maintenant faire les niveaux avant de poser la couche de finition.

Nous ôtons les montants hauts des coffrages. A l'aide du niveau laser et de la règle de maçon, nous traçons la limite haute du soubassement sur les dalles béton.

Ensuite, nous les découpons à la meuleuse (béton) et à la scie (polystyrène).

Nous remontons les planches de coffrages de façon à aligner le haut des planches avec celui des dalles.

Suite du soubassement

Les tuyaux d'aération et d'évacuation passant à travers le soubassement, on doit prévoir des trous sans béton. On met donc à leur emplacement des bouchons de fortune à base de plastique (pour que ça n'adhère pas au béton). Les dalles seront percées plus tard.

Avec la poussée exercée par le béton, les planches de coffrages sont trop difficiles à remonter. Nous en avons donc ajouté une troisième que nous remontons plus régulièrement.

Fais chauffer la bétonnière !

Les coffrages sont faits. On commence à se rendre compte de la surface.

Et c'est reparti pour quelques bétonnières... Nous procédons de la même manière que pour la base des fondations à hauteur de 50 cm. Les coffrages sont remplis (à la pelle) par couches en mettant les pierres en vrac sur le béton. On remblaye de terre et on dame derrière les dalles au fur et à mesure pour prévenir les poussées. Les planches de coffrage seront remontées petit à petit.

Les fondations se font coffrer

La base des fondations est enfin terminée (oui bon, il reste un mini bout). Nous attaquons maintenant les coffrages qui permettront de maçonner le soubassement.

On tire à nouveau les cordeaux pour visualiser la limite extérieure des murs. On reporte verticalement cette limite sur la base des fondations à l'aide d'un niveau et on la trace au cordeau marqueur.

Nous préparons ensuite les bois servants à l'ossature des coffrages (montants de 70 cm, traverses de 30 et 36 cm). Nous traçons des repères à l'équerre sur les traverses pour bien conserver un écart de 21 cm à l'intérieur du coffrage.

Nous formons des équerres composées d'une traverse de 30 et d'un montant en s'aidant du repère. On les place bien à plat (quitte à gratter un peu le béton) et on tapote au marteau. Elles sont clouées dans le béton 2 cm au-delà du marquage pour prévoir l'épaisseur des planches de coffrage.

Les dalles béton (côté maçonnerie) / polystyrène (côté intérieur) viennent en butée contre les équerres en bas et sont fixées par une traverse de 36 en haut (en respectant les repères tracés). On remblaye de terre bien damée côté intérieur pour caler les dalles.

Nous passons fur et à mesure 2 planches (4 m) que nous fixons légèrement contre les montants. Le béton allant être coulé par couches (comme pour la base), les planches seront remontées petit à petit.

Nous étayons avec des contreforts plantés dans la terre et vissés sur l'ossature après avoir vérifié les niveaux.

Voici donc le début des coffrages, avec vues côtés intérieur et extérieur.

Mode hiver

Ce matin, les copains sont venus nous aider à changer la caravane de place avant que le terrain ne devienne trop boueux. Nous l'avons placée juste devant le bureau pour plus de confort en prévision de l'hiver.

Pour le chantier, on jongle avec la météo. Nous avons presque fini la mise à niveau des fondations et allons bientôt attaquer le soubassement. A suivre...

Mise à niveau

La bétonnière a tourné à plein régime. Nous en sommes à 3 couches de pierres (2 de béton). Il était temps de s'arrêter car il faut niveler la surface à environ 30 cm en-dessous du sol.

Nous commençons par poser un bois sur un lit de béton (de chaux comme d'habitude) au milieu de la longueur sud. C'est le point de repère indiquant la limite haute des fondations. On le stabilise de niveau (dans le sens de la largeur et la longueur) et on le fixe avec du béton.

Puis à l'aide de la règle de maçon (4 m) et du niveau à bulle, nous plaçons petit-à-petit des repères plus ou moins épais.

Ce qui dépasse (c'est le cas pour le côté est) doit être abaissé en ôtant la dernière couche de pierres. Nous aurions pu l'éviter en commençant le nivelage au point le plus haut, mais cela signifiait aussi ajouter plus de béton pour le reste.
Ce qui est en-dessous doit être comblé comme d'habitude avec du béton et des pierres éventuellement.
Après avoir étalé et tassé le béton, on racle la surface avec la règle de maçon en s'appuyant sur les bois pour égaliser.