mercredi 9 avril 2014

En attendant... 2

On a commencé à concasser à la masse les pierres servant pour la dalle.

Nous avons huilé ce qu'il restait à faire sur le bureau.


Nous avons découpé le rouleau goudronné dans la longueur pour obtenir des bandes d'une trentaine de cm de large.




dimanche 30 mars 2014

En attendant...

Pendant le séchage du béton, nous avons fait quelques petites choses.

Nous avons récupéré des tommettes pour nos carrelages chez un particulier et avons commencé à les nettoyer. Nous les mettons à tremper quelques jours dans un bain d'eau avec 5% d'acide chlorhydrique pour dissoudre le mortier de chaux.


Nous nous sommes occupés en partie de l'arrière du bureau : découpage des bois qui dépassent et accroche de la gouttière en suivant tout simplement le mode d'emploi.




Nous avons passé de la patine de l'indien sur les montants (5m de long x 5cm d'épais x 12cm de large) que l'on utilisera pour la lisse basse. La patine protège le bois en le minéralisant.


samedi 8 mars 2014

C'est la rentrée !

Pour commencer, nous grattons la surface du soubassement pour enlever le béton qui s'effrite et nous balayons les gravas. On en a pas enlevé beaucoup, finalement. Il y a juste un tronçon de 2 m (fragilisé par le passage de la mini-pelle) que nous avons dû écrouler en partie.



Nous passons du lait de chaux pour solidifier les poussières restantes et faciliter l'accroche de la dernière couche de béton. Recette : 1 volume de chaux pour 1 de sable + eau (jusqu'à obtenir un aspect de pâte à crêpe).


Nous remontons la partie écroulée du soubassement comme d'habitude (béton + pierres) au même niveau que le reste.


Ensuite, nous réinstallons des coffrages pour couler la dernière couche de béton.


Et c'est reparti pour les bétonnières ! Pour cette étape, pas besoin d'expliquer, c'est du déjà vu. On a juste utilisé de la chaux NHL3.5, un peu moins élastique, mais séchant plus vite que la NHL2. Voici donc le soubassement à nouveau terminé...


dimanche 9 février 2014

Des nouvelles...

Non, non, nous ne sommes pas overbookés au point de ne pas avoir le temps de mettre à jour le blog. On est plutôt au ralenti...

Revenons à fin novembre où nous avons connu les joies de l'hiver : 50 cm de neige suivi d'une semaine de bon gros gel.


Le toit de l'abri s'est effondré sous le poids de la neige, heureusement, sans gros dégât. Nous l'avons entièrment démonté et remplacé en urgence par une tente de stockage.


L'arrivée d'eau a gelé... Nous avons donc protégé la canalisation (isolant mince et paille) pour éviter de se retrouver à nouveau sans eau. Nous n'avons pas vraiment pu vérifier si ça suffisait, car il n'y a pas eu de grosse gelée depuis (s'était juste un petit coup comme ça pour nous faire suer !).

Les intempéries ont été plus gênantes pour le soubassement. Nous avons fait l'erreur de le débâcher pour que le béton sèche plus vite et pensions que cela ne craignait plus rien au bout de 3 semaines. Mais l'humidité et le gel ont fragilisé le soubassement dont le dessus et le côté s'effritent.


Il faut donc reprendre la maçonnerie avant de poursuivre, mais l'hiver n'est pas la bonne saison pour ça. Même si nous prenons plus de précautions, nous ne sommes pas sûrs d'échapper aux dégâts.
Soit nous attendons le printemps, soit nous utilisons un béton qui sèche plus vite. Nous avons fait des tests avec du béton de chaux NHL5 et de ciment. Mais, là encore, le gros gel n'étant pas revenu, il est difficile de prendre une décision.

En attendant, nous avançons un peu sur d'autres choses : isolation des fondations (paille et carton), protection des matériaux... et surtout étalage du gros tas de terre pour préparer la dalle.
Nous séparons les grosses pierres que nous mettrons sur le dessus. Cela évitera que la dameuse ne colle à la terre argileuse.

AVANT

APRES

jeudi 7 novembre 2013

Le bureau s'habille 2

Pour l'avant, c'est un peu plus compliqué. Nous vissons des bois sur les lattes du toit qui vont porter les planches inférieures à l'horizontale. Elles sont biseautées aux extrémités (des longueurs) pour faciliter l'assemblage.



On referme à la verticale avec des planches jointes par du comprimante. Elles dépassent de quelques centimètres au-dessus des ondes. Cela forme un bord qui servira pour le futur toit végétalisé. Les planches du dessous sont biseautées sur la longueur comme celles des côtés pour l'écoulement des eaux.



Le bardage n'étant pas lisse, il y a parfois un écart important avec la planche inférieure. On ajoute donc une baguette d'angle pour faire le joint.


Pour étanchéifier sur le dessus, on applique une bande adhésive qui suit les ondes des plaques d'éternite. La chaleur du séchoir améliore l'adhérence.


Pour l'arrière, on ne sait pas encore comment on va faire, car le débord de toit est trop court...

jeudi 31 octobre 2013

Le bureau s'habille...

En attendant que le béton sèche, on en profite pour fignoler encore le bureau (c'est jamais fini...). Nous nous attaquons donc à l'habillage du haut qui permet de cacher la structure du toit et, surtout, de fermer l'accès aux rongeurs. Mais pour faciliter l'entretien du bardage, nous ne voulons pas fixer l'habillage dessus.

On commence donc par visser des grilles anti-rongeurs dans les creux du bardage.

Pour les côtés du bureau, c'est simple. Les lattes du toit sont coupées au ras du bardage.

Nous positionnons les planches contre le bardage et les plaques d'éternite puis les vissons sur le bout des lattes. Pour faire le joint avec les plaques, nous avons mis du compribande sur le dessus des planches. Nous avons aussi biseauté le bas sur toute la longueur pour faciliter l'écoulement de l'eau (comme le bardage).




Suite au prochain épisode...

lundi 28 octobre 2013

Relâchement des fondations après 1 mois d'emprisonnement

Après une journée de séchage, on peut démouler le gâteau. Fais péter le Champomy !


Tadaaaa...



Et voici le millefeuille !...


...avec le bouchon pour le passage de la canalisation.