dimanche 9 février 2014

Des nouvelles...

Non, non, nous ne sommes pas overbookés au point de ne pas avoir le temps de mettre à jour le blog. On est plutôt au ralenti...

Revenons à fin novembre où nous avons connu les joies de l'hiver : 50 cm de neige suivi d'une semaine de bon gros gel.


Le toit de l'abri s'est effondré sous le poids de la neige, heureusement, sans gros dégât. Nous l'avons entièrment démonté et remplacé en urgence par une tente de stockage.


L'arrivée d'eau a gelé... Nous avons donc protégé la canalisation (isolant mince et paille) pour éviter de se retrouver à nouveau sans eau. Nous n'avons pas vraiment pu vérifier si ça suffisait, car il n'y a pas eu de grosse gelée depuis (s'était juste un petit coup comme ça pour nous faire suer !).

Les intempéries ont été plus gênantes pour le soubassement. Nous avons fait l'erreur de le débâcher pour que le béton sèche plus vite et pensions que cela ne craignait plus rien au bout de 3 semaines. Mais l'humidité et le gel ont fragilisé le soubassement dont le dessus et le côté s'effritent.


Il faut donc reprendre la maçonnerie avant de poursuivre, mais l'hiver n'est pas la bonne saison pour ça. Même si nous prenons plus de précautions, nous ne sommes pas sûrs d'échapper aux dégâts.
Soit nous attendons le printemps, soit nous utilisons un béton qui sèche plus vite. Nous avons fait des tests avec du béton de chaux NHL5 et de ciment. Mais, là encore, le gros gel n'étant pas revenu, il est difficile de prendre une décision.

En attendant, nous avançons un peu sur d'autres choses : isolation des fondations (paille et carton), protection des matériaux... et surtout étalage du gros tas de terre pour préparer la dalle.
Nous séparons les grosses pierres que nous mettrons sur le dessus. Cela évitera que la dameuse ne colle à la terre argileuse.

AVANT

APRES

jeudi 7 novembre 2013

Le bureau s'habille 2

Pour l'avant, c'est un peu plus compliqué. Nous vissons des bois sur les lattes du toit qui vont porter les planches inférieures à l'horizontale. Elles sont biseautées aux extrémités (des longueurs) pour faciliter l'assemblage.



On referme à la verticale avec des planches jointes par du comprimante. Elles dépassent de quelques centimètres au-dessus des ondes. Cela forme un bord qui servira pour le futur toit végétalisé. Les planches du dessous sont biseautées sur la longueur comme celles des côtés pour l'écoulement des eaux.



Le bardage n'étant pas lisse, il y a parfois un écart important avec la planche inférieure. On ajoute donc une baguette d'angle pour faire le joint.


Pour étanchéifier sur le dessus, on applique une bande adhésive qui suit les ondes des plaques d'éternite. La chaleur du séchoir améliore l'adhérence.


Pour l'arrière, on ne sait pas encore comment on va faire, car le débord de toit est trop court...

jeudi 31 octobre 2013

Le bureau s'habille...

En attendant que le béton sèche, on en profite pour fignoler encore le bureau (c'est jamais fini...). Nous nous attaquons donc à l'habillage du haut qui permet de cacher la structure du toit et, surtout, de fermer l'accès aux rongeurs. Mais pour faciliter l'entretien du bardage, nous ne voulons pas fixer l'habillage dessus.

On commence donc par visser des grilles anti-rongeurs dans les creux du bardage.

Pour les côtés du bureau, c'est simple. Les lattes du toit sont coupées au ras du bardage.

Nous positionnons les planches contre le bardage et les plaques d'éternite puis les vissons sur le bout des lattes. Pour faire le joint avec les plaques, nous avons mis du compribande sur le dessus des planches. Nous avons aussi biseauté le bas sur toute la longueur pour faciliter l'écoulement de l'eau (comme le bardage).




Suite au prochain épisode...

lundi 28 octobre 2013

Relâchement des fondations après 1 mois d'emprisonnement

Après une journée de séchage, on peut démouler le gâteau. Fais péter le Champomy !


Tadaaaa...



Et voici le millefeuille !...


...avec le bouchon pour le passage de la canalisation.


samedi 26 octobre 2013

Dernière ligne droite...

Nous lançons les dernières bétonnières (sans aucun regret) pour la couche de finition du soubassement. Après avoir posé le béton à hauteur du coffrage, on tapote avec la pelle pour faire vibrer (comme d'habitude). Puis on lisse avec une taloche de fortune en s'appuyant sur les dalles et les planches de coffrage... facile, quoi !




vendredi 25 octobre 2013

On tient le bon bout !...

... le bout du soubassement. Il faut maintenant faire les niveaux avant de poser la couche de finition.

Nous ôtons les montants hauts des coffrages. A l'aide du niveau laser et de la règle de maçon, nous traçons la limite haute du soubassement sur les dalles béton.


Ensuite, nous les découpons à la meuleuse (béton) et à la scie (polystyrène).




Nous remontons les planches de coffrages de façon à aligner le haut des planches avec celui des dalles.

vendredi 18 octobre 2013

Suite du soubassement

Les tuyaux d'aération et d'évacuation passant à travers le soubassement, on doit prévoir des trous sans béton. On met donc à leur emplacement des bouchons de fortune à base de plastique (pour que ça n'adhère pas au béton). Les dalles seront percées plus tard.


Avec la poussée exercée par le béton, les planches de coffrages sont trop difficiles à remonter. Nous en avons donc ajouté une troisième que nous remontons plus régulièrement.