dimanche 13 avril 2014

C'est (enfin) partie pour l'ossature !

... Oui, enfin là, on en est qu'à la 1ère lisse basse... !

Avant tout, on reprend les mesures en fonction du plan pour définir le positionnement de la lisse. Nous commençons par la longueur côté sud qui servira de base pour les autres côtés (perpendiculaires ou parallèles).
On reporte les mesures au mètre (en respectant les équerres) et on trace la limite intérieure de la lisse (cordeau marqueur et règle de maçon).



Tous les 2 mètres environ, nous mesurons l'espace entre le bord intérieur du soubassement et la ligne tracée. On note l'info sur une plaque positionnée à l'endroit de la mesure. Cela nous permettra d'avoir des repères quand la ligne sera recouverte par la bande goudronnée.


Nous faisons une coupe droite des bastaings pour les angles et une coupe en biseau pour les raccords de longueur.  On colle du compriband (joint d'étanchéité expansif) sur le bord qui se retrouvera côté extérieur de la maison. Cela favorise l'étanchéité à l'humidité, à l'air et évite les ponts thermiques (risque de moisissure sous la lisse).




Nous déposons sur le soubassement de la mousse polyuréthane expansive (bah caca, mais même utilité que le compriband...). La mousse durcie vite, on déroule donc la bande goudronnée au fur et à mesure (en longeant la dalle béton). Elle empêche les remontées d'humidité. Aux raccords, les bandes se chevauchent et nous mettons de la mousse entre les 2 couches.


On pose rapidement le bastaing (compriband côté extérieur) qui fera pression sur la mousse. On vérifie sa largeur (le bois ayant séché, elle est souvent inférieure à 12 cm). Nous adaptons si besoin les mesures notées en repère et on place le montant en fonction.


Aux joints de 2 montants, on dépose de la mousse expensive et on visse.



Il faut maintenant fixer la lisse dans le soubassement. Nous perforons tout les 80 cm environ, en alternant côté intérieur / extérieur. On enfonce une cheville puis une vis dans le trou à la masse et on visse.




Et voilà !



jeudi 10 avril 2014

Relâchement des fondations après 1 mois d'emprisonnement... 2

Nous avons re-démoulé le gâteau.


Re-tadaaaa ! oui bon, ça fait tout de suite moins d'effet la 2e fois... en plus, le millefeuille s'est bien effrité.



Nous balayons les côtés du soubassement pour enlever un maximum de poussières, puis les pulvérisons avec du silicate de potassium pour les durcir.


mercredi 9 avril 2014

En attendant... 2

On a commencé à concasser à la masse les pierres servant pour la dalle.

Nous avons huilé ce qu'il restait à faire sur le bureau.


Nous avons découpé le rouleau goudronné dans la longueur pour obtenir des bandes d'une trentaine de cm de large.




dimanche 30 mars 2014

En attendant...

Pendant le séchage du béton, nous avons fait quelques petites choses.

Nous avons récupéré des tommettes pour nos carrelages chez un particulier et avons commencé à les nettoyer. Nous les mettons à tremper quelques jours dans un bain d'eau avec 5% d'acide chlorhydrique pour dissoudre le mortier de chaux.


Nous nous sommes occupés en partie de l'arrière du bureau : découpage des bois qui dépassent et accroche de la gouttière en suivant tout simplement le mode d'emploi.




Nous avons passé de la patine de l'indien sur les montants (5m de long x 5cm d'épais x 12cm de large) que l'on utilisera pour la lisse basse. La patine protège le bois en le minéralisant.


samedi 8 mars 2014

C'est la rentrée !

Pour commencer, nous grattons la surface du soubassement pour enlever le béton qui s'effrite et nous balayons les gravas. On en a pas enlevé beaucoup, finalement. Il y a juste un tronçon de 2 m (fragilisé par le passage de la mini-pelle) que nous avons dû écrouler en partie.



Nous passons du lait de chaux pour solidifier les poussières restantes et faciliter l'accroche de la dernière couche de béton. Recette : 1 volume de chaux pour 1 de sable + eau (jusqu'à obtenir un aspect de pâte à crêpe).


Nous remontons la partie écroulée du soubassement comme d'habitude (béton + pierres) au même niveau que le reste.


Ensuite, nous réinstallons des coffrages pour couler la dernière couche de béton.


Et c'est reparti pour les bétonnières ! Pour cette étape, pas besoin d'expliquer, c'est du déjà vu. On a juste utilisé de la chaux NHL3.5, un peu moins élastique, mais séchant plus vite que la NHL2. Voici donc le soubassement à nouveau terminé...


dimanche 9 février 2014

Des nouvelles...

Non, non, nous ne sommes pas overbookés au point de ne pas avoir le temps de mettre à jour le blog. On est plutôt au ralenti...

Revenons à fin novembre où nous avons connu les joies de l'hiver : 50 cm de neige suivi d'une semaine de bon gros gel.


Le toit de l'abri s'est effondré sous le poids de la neige, heureusement, sans gros dégât. Nous l'avons entièrment démonté et remplacé en urgence par une tente de stockage.


L'arrivée d'eau a gelé... Nous avons donc protégé la canalisation (isolant mince et paille) pour éviter de se retrouver à nouveau sans eau. Nous n'avons pas vraiment pu vérifier si ça suffisait, car il n'y a pas eu de grosse gelée depuis (s'était juste un petit coup comme ça pour nous faire suer !).

Les intempéries ont été plus gênantes pour le soubassement. Nous avons fait l'erreur de le débâcher pour que le béton sèche plus vite et pensions que cela ne craignait plus rien au bout de 3 semaines. Mais l'humidité et le gel ont fragilisé le soubassement dont le dessus et le côté s'effritent.


Il faut donc reprendre la maçonnerie avant de poursuivre, mais l'hiver n'est pas la bonne saison pour ça. Même si nous prenons plus de précautions, nous ne sommes pas sûrs d'échapper aux dégâts.
Soit nous attendons le printemps, soit nous utilisons un béton qui sèche plus vite. Nous avons fait des tests avec du béton de chaux NHL5 et de ciment. Mais, là encore, le gros gel n'étant pas revenu, il est difficile de prendre une décision.

En attendant, nous avançons un peu sur d'autres choses : isolation des fondations (paille et carton), protection des matériaux... et surtout étalage du gros tas de terre pour préparer la dalle.
Nous séparons les grosses pierres que nous mettrons sur le dessus. Cela évitera que la dameuse ne colle à la terre argileuse.

AVANT

APRES

jeudi 7 novembre 2013

Le bureau s'habille 2

Pour l'avant, c'est un peu plus compliqué. Nous vissons des bois sur les lattes du toit qui vont porter les planches inférieures à l'horizontale. Elles sont biseautées aux extrémités (des longueurs) pour faciliter l'assemblage.



On referme à la verticale avec des planches jointes par du comprimante. Elles dépassent de quelques centimètres au-dessus des ondes. Cela forme un bord qui servira pour le futur toit végétalisé. Les planches du dessous sont biseautées sur la longueur comme celles des côtés pour l'écoulement des eaux.



Le bardage n'étant pas lisse, il y a parfois un écart important avec la planche inférieure. On ajoute donc une baguette d'angle pour faire le joint.


Pour étanchéifier sur le dessus, on applique une bande adhésive qui suit les ondes des plaques d'éternite. La chaleur du séchoir améliore l'adhérence.


Pour l'arrière, on ne sait pas encore comment on va faire, car le débord de toit est trop court...