samedi 17 août 2013

Briques Party 1

Première d'une longue série, car nous avons environs 350 briques à fabriquer pour construire le mur de masse (cloison qui sera placée derrière le poêle).

La terre de notre terrain n'étant pas trop mal équilibrée en argile, nous l'utilisons tel quel. Nous la filtrons quand-même à l'aide du tamis.


Puis confection de la bouillasse à l'aide de la bétonnière. Après plusieurs essais nous avons enfin trouvé le bon dosage : 3 seaux de terre pour 1 de paille et 3/4 d'eau (environ 4 briques).




Les cadres de 4 moules ne sont finalement pas pratiques : pas évident pour le démoulage et 4 briques ratées d'un coup en cas de problème. Nous les avons donc coupés et munis de poignées pour obtenir des moules individuels. Nous avons aussi testé avec un fond percé de trou (à retourner), mais le moule sans fond semble être le plus efficace.

Méthode : mouiller les moules, y "jeter" le mélange pour chasser l'air, tasser, lisser la surface et démouler.





Petite astuce supplémentaire pour faciliter le démoulage : poncer l'intérieur des moules (voire peindre), ajouter de la paille dans le mélange... Nous améliorerons la technique petit à petit.

Les briques doivent ensuite sécher sur place 2-3 jours le temps de "prendre". Puis nous les stockerons à l'abri pour la suite du séchage.

Résultat de la demi-journée : 34 briques, plus que 316 ! Merci les copains !



vendredi 16 août 2013

Outils de cuisine

En prévision de la Briques Party, nous avons fabriqué un tamis pour filtrer la terre et des moules pour les briques.
Le tamis est un cadre en bois (1 x 1,50 m) sur lequel nous avons fixé du grillage à poule. Des palettes nous permettent de maintenir le cadre incliné.
Les moules sont constitués de 4 compartiments de L 30 x l 15 x H 10 cm correspondant à la taille des briques. Nous avons prévu des poignées sur les côtés pour faciliter le démoulage.



L'escalier chouchouté

En attendant la chaux (pour les fondations), séance bien-être pour l'escalier du bureau (avec Papounet en renfort) : coiffure avec soin à l'indienne, gommage et massage à l'huile haute-protection.

L'avancée de toit se compose de deux couches de planches rainurées pour favoriser l'écoulement de l'eau. Elle sont traitées à la patine de l'indien (imputrécible, anti-fongique, anti-insectes...) sur le dessus et le bout. Après la fixation, on égalise le bord.


Décapage de la plateforme à la ponceuse à ruban.


Huilage anti-grisaillement de l'ensemble de l'escalier.




vendredi 9 août 2013

Remblai des tranchées

Début du remblai des tranchées de canalisation.
Il faut d'abord mettre 10 cm de sable (relativement fin). On dépose les gaines et on les recouvre de sable (10 cm). On remblaye avec la terre décaissée en tassant de temps en temps. En cours de route, il faut poser le grillage avertisseur. On comble et on retasse.






jeudi 8 août 2013

Livraison de la plage

Ce matin, nous avons reçu 16 tonnes de sable pour les fondations. Il nous en faudra encore, mais comme on commence à avoir des problèmes de place pour stocker les matériaux, il vaut mieux se faire livrer en 2 fois. En tout cas, il y a de quoi faire des pâtés et des châteaux !
Il s'agit de sable tout venant (grains de 0 à 3 cm) que l'on doit filtrer à l'aide de la table vibrante (merci le matos de Patrick !).


mardi 6 août 2013

Ouh qu'elle est belle la pelle !

Ce matin, nous avons fait le marquage et retiré les cordeaux.
Puis creusage des fondations en 4h30 par le terrassier qui se balade...
Au total, ça fait 80 m linéaires sur 60 cm de profondeur (80 pour la tranchée d'eau), 45 cm de largeur pour la maison et 30 pour le sas, la buanderie et les autres tranchées.
Bon à savoir : ça ne vaut pas le coup de faire le terrassement soit-même quand on loue le matériel et qu'on ne le maîtrise pas, faire venir un terrassier ne coûte pas plus cher et c'est plus efficace (d'ailleurs, si on avait su, on lui aurait aussi fait faire le décaissement...).

Après les fouilles archéologiques, voici maintenant le champs de bataille...
Prochaine étape... il y a de quoi faire.
Avis aux amateurs : le camp de vacances de La Brosse est ouvert ! Au programme : châteaux de sable et galets, peinture à l'huile, atelier bois, poterie... bref, n'hésitez pas, il y en a pour tous les goûts !










vendredi 2 août 2013

Mets de l'huile...

Nous passons une huile naturelle "oleobois" pour protéger le bois et conserver son aspect (matière et couleur).
Cette huile est composée d'un mélange de différentes huiles. L'avantage de ce produit est qu'il est non toxique et moins cher qu'une lazure de grande surface (polluante en plus !).
Contrairement à une lazure, l'huile nourrit les bois, ce qui l'empèche de pourrir de l'intérieur.
Faites le test d'enfermer un bout de bois dans un sac plastique et un autre sans. Celui dans le sac pourrira beaucoup plus vite que l'autre.

Très bien pour la matière, par contre, on y est pas du tout pour la couleur. Comme le bois utilisé est très sec et rugueux, il absorbe beaucoup l'huile et fonce. D'où cet orangé, pas vilain, certes, mais qui ne correspond pas à ce qu'on attendait.
De toute façon, on a commencé comme ça, donc on va finir. On verra si on peut blanchir un peu en passant la deuxième couche.